En novembre dernier, à l’initiative du gouvernement et du salon du handicap, une centaine d’entreprises françaises ont signé un manifeste visant à améliorer l’inclusion des personnes en situation de handicap dans les entreprises.
Total, Orange, PSA ou encore LVMH, se sont ainsi engagées sur la base de dix mesures en faveur de l’accès de ces publics, telles que la lutte contre les stéréotypes et les discriminations, la mobilisation de tout nouveau collaborateur autour des enjeux du handicap, ou encore l’optimisation de l’accès aux outils d’entreprise, notamment numériques.
Les entreprises signataires s’engagent également à mettre en place des passerelles avec les établissements spécialisés d’aide par le travail.
En revanche, ces mesures ne concernent pas le calcul du quota de travailleurs handicapés (6% dans les entreprises de plus de 20 salariés). Depuis le 1er janvier 2020, et la Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, ce quota ne peut être atteint qu’à la faveur d’emplois directs. En 2018, 30 ans après la mise en place du quota des 6%, les entreprises atteignaient à peine 3,5%.
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