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Rencontre avec Sylvie Galea, diplômée de l'ISCG Paris

Portraits

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18/12/2020

Sylvie Galea, diplômée de l’ISCG

«Bonjour Sylvie ! Merci d’avoir accepté de nous rencontrer ! Pour commencer peux-tu te présenter ? Qui es-tu et d’où viens-tu ? Peux-tu nous parler de ton parcours ? »

Je m’appelle Sylvie Galea, j’ai 40 ans. Après un Bac littéraire, j’ai obtenu un BTS Tourisme en alternance en 2001. Comme j’étais passionnée de voyages, j’ai commencé à travailler chez Air France comme vendeuse. Ensuite j’ai passé un concours en interne pour devenir Chargée de relation clients. Pendant 8 ans je me suis occupé entre autres de la gestion des litiges. Mais ce que je voulais vraiment chez Air France, c’était devenir Attachée commerciale. Après avoir échoué deux fois au concours, je me suis décidé à me former afin d’acquérir les bases de la vente et de la négociation. C’est à ce moment-là que j’ai fait ma demande de Congé Individuel de Formation (CIF). 

« Quelle formation as-tu suivie à l’ISCG Paris ? »

J’ai obtenu un BTS NDRC (Négociation et Digitalisation de la Relation Client) en CIF à l’ISCG. Mais compte tenu de mon parcours professionnel et du fait que j’étais déjà diplômée d’un BTS, l’école m’a offert l’opportunité de suivre un double cursus en préparant également un Bac+3 en Marketing et Développement Commercial.

« Que fais-tu aujourd’hui ? Quel poste occupes-tu ? »

Après l’obtention de mes diplômes, j’ai repris mon poste chez Air France. Malheureusement on était en pleine crise du Covid, et non seulement les embauches étaient gelées, mais il y avait également des suppressions de poste. Je n’ai donc pas pu évoluer en interne comme je le souhaitais. Et je n’ai repris mon ancien poste qu’à un taux de travail de 20%. J’ai donc décidé de trouver une nouvelle activité et je me suis lancée dans la vente directe de produits à l’aloé Véra. Comme les réunions étaient impossibles, je me suis penchée sur l’exploitation des Réseaux sociaux. Ça m’a beaucoup plu. Comment créer une page, la gérer… Et ça m’a donné envie de devenir Community Manager freelance. Pour cela j’ai donc suivi une formation en ligne de Community management.  Ma cible ce sont les TPE, les commerçants qui sont près de la moitié à ne pas être digitalisés et qui manque de visibilité. 

« Cette année tu as lancé ton projet Aime ma zone. Tu peux nous en parler ? »

Pendant le confinement j’ai créé un groupe Facebook que j’ai appelé en effet Aime ma zone. Bien sur ce nom était un pied de nez à Amazon, et comme le succès a été très rapide, j’ai vite déposé le nom à l’INPI. 

De nouveaux groupes se sont créés par secteurs, et il a fallu nommer des administrateurs pour chacun d’eux. Le but d’Aime ma zone c’est de réunir les artisans, commerçants et travailleurs indépendants d’une zone définie ainsi que les habitants du secteur pour qu’ils puissent communiquer et se faire connaître pendant le confinement. Ça a permis de mettre en place des systèmes de livraisons ou de retraits. En fait il manquait une centralisation des informations, et c’est ce que propose Aime ma zone. C’était aussi un moyen d’apprendre à consommer autrement et à trouver en local. Et puis j’ai eu l’idée de lancer un marché de Noël virtuel et étant donné l’engouement pour ce projet, il a fallu créer un site Internet (aimemazone.fr). J’ai donc mis en ligne un marché de Noël solidaire ouverts à tous les professionnels commerçants et artisans, pour une simple participation de 15€ afin de rentrer dans mes frais. Le marché de Noël que j’ai créé concerne l’Essonne et ça fonctionne très bien ! Nous avons même eu droit à un reportage qui est passé sur BFM et France bleue ! Il y a aujourd’hui 34 chalets virtuels qui proposent des produits tels que les accessoires de mode, les bijoux, les objets de décoration, les produits locaux etc.

« Comment ce projet a-t-il été accueilli par les professionnels du secteur ? »

Très bien ! Ils se sont sentis écoutés, aidés, soutenus ! Alors qu’ils se sentaient abandonnés. En cette période très difficile, c’était important de trouver des solutions en local, et de développer la solidarité.  

« Quels sont tes projets pour l’avenir ? »

Développer mon activité de Community manager et poursuivre l’aventure Aime ma zone. J’ai eu une proposition de poste chez Air France mais ça ne me plait pas, j’ai donc pris la décision de quitter l’entreprise pour mener à bien mes projets. La crise de cette année a finalement été une opportunité pour moi. J’ai passé 15 ans chez Air France et je crois que c’est le bon moment pour me lancer. Actuellement j’ai un statut d’auto-entrepreneur, mais je compte créer la société Aime ma zone très prochainement. Mon ambition serait que mon entreprise soit connue et reconnue par les commerçants et que le site devienne une référence de la visibilité pour eux. Pour ceux qui n’ont pas de locaux, j’aimerais pouvoir leur offrir l’opportunité d’exposer leurs produits, d’abord sur l’Essonne puisque c’est de là d’où tout est parti, et puis ensuite aux autres départements. Faire se rencontrer les gens. 

« Penses-tu que tes études à l’ISCG Paris t’ont permis d’évoluer professionnellement ? »

Bien sûr ! Ce CIF a été une super opportunité pour moi ! On a la chance en France de pouvoir reprendre des études et de valider des diplômes à tout âge, et c’est une chance qu’il faut saisir quand on est mal au travail et qu’on veut avancer, ou changer de vie professionnelle. Non seulement on obtient un diplôme, mais on se découvre également des qualités et des compétences ignorées, c’est très valorisant.  

« Que dirais tu de l’ISCG Paris à quelqu’un qui envisagerait de suivre une formation en CIF ? »

Je recommande les yeux fermés ! Je garde un excellent souvenir de l’ISCG Paris. J’y ai été accueillie, guidée, aidée. C’est une école humaine. L’accompagnement est top ! Et je remercie encore Mme Muller de m’avoir proposé de préparer un deuxième diplôme, ça a été une grande chance pour moi. Je remercie également certains professeurs comme Corinne Montron qui est une super prof, très à l’écoute. 

« Merci ! As-tu quelque-chose à ajouter ? »

Que quelle que soit la période de sa vie, on peut toujours rebondir et se remettre en question. Rien n’est jamais figé, donc il faut foncer !


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